Oui, je commence à en avoir un peu marre...
Par quoi commencer ?...
Allez, à tout seigneur, tout honneur : le maître absolu des tartines de merde, le prince de la biscotte à la fiente, le Mozart du chausson aux colombuns, l'esthète du croissant fourré aux excréments reste sans conteste M.Catry de la société A3CBois !
Mardi matin, il indiquait à Pierre par SMS qu'une équipe serait sur place à partir de mercredi. Evidemment, sans trop de surprise, personne sur place mercredi et personne non plus jeudi, ce jourd'hui. Je lui ai laissé un message lui demandant de me rappeler mais pas de nouvelle pour l'instant.
Me laisse-t-il d'autre choix qu'une procédure d'abandon de chantier ?
Encore du bonheur en perspective !
Passons maintenant au plombier :
Ils ont posé les WC... mais sans demander à quelle hauteur nous les souhaitons et, dévinez-quoi ?, oui, ils ne respectent pas la cote handicapés de 50cm de hauteur.
Alors, il va falloir casser le placo (côté placard), modifier le support encastré en conséquence, deplacer la cuvette et faire un raccord de mosaïque.
Mais ce n'est pas tout, mardi ils ont mis en place une récupération des eaux de condensation de la pompe à chaleur et mis le chauffage en route (pour accélérer le séchage de la dalle qui a été mouillée par les infiltrations de pluie dans la cuisine).
Mais ça fuit toujours. Et pas qu'un peu !
Il faut dire que la méthode de récupération des eaux de condensation mise en place ressemble plus au bidouillage foireux d'un bricoleur du dimanche qu'à un système professionnel.
Et je ne parle pas du tuyau d'évacuation qui a été passé sous le trottoir et qui donne dans le caniveau dont une bordure a été massacrée au passage !
Je pense que l'Association Syndicale Libre du lotissement va nous tomber dessus sous peu.
Le plombier doit revenir avant la fin de la semaine pour améliorer la récupération des eaux (pour l'évacuation, on verra ça à la prochaine réunion de chantier - comme l'histoire du WC de la salle de bain - encore du bonheur en perspective).
Comme ça fuit abondament dans l'entrée de la maison, le carreleur n'a pas pu poser l'ardoise aujourd'hui comme prévu...
Parlons à présent un peu du revêtement de sol de la salle de bain.
Les mosaïques choisies présentent de gros afleurements.
De gros quoi ? De gros afleurements, t'es sourd ?
Ça veut dire que l'épaisseur de chaque petit bloc de 5x5cm varie beaucoup (certains blocs sont même presque triangulaires - dans le sens de la hauteur, tu m'suis ?).
Plusieurs conséquences :
1- Mauvaise évacuation des eaux avec stagnation par endroit et risque de dégradation accélérée du traitement hydrofuge aux dits-endroits.
2- Comme les carreaux ne font pas 10mmm de hauteur comme prévu, la bonde de la douche est trop haute et il faut refaire le ragréage de la pièce en conséquence.
3- Le fait de remonter le sol risque de créer une différence de niveau entre cette mosaïque et les grosses plaques d'ardoise posées partout ailleurs (et en particulier aux entrées de la salle de bain).
4- Nous risquons de buter quotidennement sur tous ces décalages et afleurements. Outre le cassage de pieds, cela peut aussi provoquer des chûtes et c'est hors de question !
Vu d'ici, le problème ne se remarque pas...
Remplacer cette mosaïque (que nous ne pourrons pas nous faire rembourser car il s'agit d'une commande spéciale, ben voyons !) par les grandes plaques d'ardoise n'est pas une solution car les risques de glissades seront alors accentués et aussi dangereux que l'option cassage de pieds (voire plus).
Remplacer par une mosaïque en pierre naturelle sans afleurement couterait très cher (150€/m2 contre 50 pour l'actuel - ceci expliquant peut-être aussi cela !).
Remplacer par du carrelage standard serait très moche, "inenvisageable" d'après Fabien.
L'attention du carreleur ayant été portée sur l'importance de limiter les afleurements, il pense qu'il n'y aura pas de problème...
Sur ses conseils, nous irons demain voir le show-room du fournisseur et nous déciderons de la suite à donner après avoir vu le produit posé.
En attendant, la salle de bain ne peut pas être finie...
Et puis, la mise en route du chauffage a inondé l'entrée mais n'a pas séché la dalle de la cuisine. Du coup, forcément, le carreleur n'a pas pu finir cette pièce non plus et lundi, le menuisier vient poser les meubles de la cuisine !
Le carreleur reviendra aussi lundi en espérant que la dalle aura bien séché.
Un peu de positif ?
Oui, quand même un peu : les peintres ont fini les plafonds et les murs où le menuisier va poser des meubles.
C'est un blanc cassé.
Bien cassé.
Référence 115-3A sur le nuancier UNIKALO.
Comme ça vous pourrez choisir la même teinte pour chez vous si ça vous plait (mais vous faites comme vous voulez, hein).
Vous ne l'avez peut-être pas remarqué sur la photo des fuites de condensats, mais on a un beau placard pour la pompe à chaleur maintenant.
Il reste à poser l'isolant, ça devrait être fait cet aprem, me dit-on dans l'oreillette.
Le lave-main fait une petite sieste avant de passer sa triste vie accroché au mur des gogues (depuis que cette photo a été prise, il a été fixé au mur).
La mosaïque de la salle de bain est toujours aussi belle et la baignoire est enfin équipée de ses superbes poignées.
Mon bureau est ardoisé (pour autant que ça se dise) mais il doit encore être traité hydrofuge et jointé (certainement en même temps que l'entrée quand elle sera hors d'eau et sèche).
Et puis, enfin une vraie bonne nouvelle (même pour les personnes qui n'ont pas les dents sensibles), on va signer la promesse de vente de l'appartement de la rue de la Rousselle lundi prochain, le 1er décembre, à 17h30.
Un souci de moins, ça laisse de la place pour (tous) les autres, non ?!
La séquence souvenirs des travaux de la Rousselle, c'est là.
Allez, vous pouvez reprendre une activité normale maintenant (et moi aussi).
