lundi 26 mai 2014

Etanche (ou presque)

Réunion de chantier hebdomadaire annulée la semaine dernière et avancée au lundi cette semaine.

Les couvreurs sont sur place (sous une légère pluie intermittente) et ils auront fini l'étanchéité à la fin de cette semaine (d'où le "presque" du titre de ce billet).

Au péril de ma vie, je suis monté sur le toit par une grande échelle glissante et ondulante pour voir de plus près à quoi ça ressemble et pour vous ramener des clichés extraordinaires et exclusifs :





L'isolant est fixé aux bac-acier avec des vis. S'y ajoute ensuite une couche d'étanchéité bitumée. La zone avec les vis est recouverte par deux couches d'étanchéité qui, une fois chauffées, n'en font plus qu'une... et voilà le couvert (en attendant le clos).
Ensuite, le couvreur viendra poser une couche de protection aux UV (pas pour notre confort dermique mais pour éviter que l'étanchéité bitumeuse ne fonde au soleil !)



Un troupeau de rouleaux d'étanchéité batifole sur le toit tandis qu'un cube d'isolant prend le peu de soleil qu'il y a aujourd'hui (bon, il prend surtout la flotte).



On voit sur le cliché ci-dessous qu'un peu plus de la moitié de l'étanchéité est en place.



Voici une vue rapprochée du complexe d'étanchéité où on distingue bien la charpente bois, le bac-acier, l'isolant et l'étanchéité (le petit bonhomme noyé dans la lumière blafarde est Pierre, notre conducteur de chantier et il ne fait bien sûr pas partie du complexe d'étanchéité) :



Tant que j'étais là-haut, j'en ai profité pour prendre aussi quelques vues inédites.



Ci-dessus on voit le mur mitoyen tout dégueu qui a été recouvert par notre belle structure bois.
Ci-dessous, on voit le jardin voisin au nôtre.



Sinon, la semaine dernière, le maçon a mis en place des plots de fondation en béton armé pour pouvoir soutenir les futures terrasses :



1 plot pour le patio de la chambre (photo du haut) et 3 pour la terrasse du jardin (photo du bas, même si on n'en voit que deux sur la photo, vous pouvez me croire sur parole, j'ai vu les trois sur place)



Ainsi que des semelles pour accueillir les baies vitrées :



Et, pour corriger l'histoire des boisseaux trop bas, il a aussi rajouté un peu de béton pour "remonter le mur" jusqu'au niveau du plateau de mon futur bureau :





Le charpentier fait encore des siennes : il devait poser les poteaux vendredi dernier, ne l'a pas fait, devait être présent à la réunion avec son devis pour les terrasses mais n'est pas venu et n'est pas joignable !
Sur décision de l'architecte, il va être littéralement mis à l'amende : 100€ pour absence malgré convocation + 15€ par coup de téléphone sans réponse !
Et, bien sûr, ça sera une autre entreprise qui va s'occuper des terrasses, devis à suivre.

Les profils alu des baies vitrées seront bientôt tous prêts et la pose va pouvoir être effectuée la semaine prochaine. Trois ou quatre jours sur place et nous aurons alors le clos et le couvert (à table !).

Nous avons choisi quelle cheminée nous ferons installer, ça sera une Barhyscafocus à foyer ouvert :



Après un point financier, Christine s'est aperçu que nous pouvons finalement nous payer un Vélux sur le toit de la salle de bain et il n'est pas encore trop tard pour le faire, chouette !



Pour finir, voici quelques photos de "l'intérieur de la maison".









A la semaine prochaine !

mercredi 14 mai 2014

Quoi de neuf ?

Pas grand chose en fait, d'où ce silence relativement long.

Mardi dernier (le 6 mai pour ceux qui, comme moi, aiment la précision), j'ai oublié de prendre mon appareil photo avant de partir à la réunion de chantier... mais, de toutes manières, pas de photos à prendre puisque aucun changement depuis mon passage du vendredi précédent.
Le charpentier et le menuisier-alu ont à nouveau mis au point les derniers détails (j'ai l'impression d'avoir déjà écrit cette phrase dans ce blog - et peut-être même à plusieurs reprises, non ?). Bref, cette fois tout était OK et les profils alu des baies vitrées devraient être livrés dans 3 semaines (enfin dans 2 semaines aujourd'hui - je précise pour ceux qui, comme moi, aiment l'exactitude).

Par contre, le couvreur n'était pas présent et rien n'avait bougé sur le toit depuis le vendredi et même le mardi précédents (respectivement les 9 et 6 mai pour ceux qui, comme moi, sont pointilleux). Pierre lui a donc demandé par téléphone de se remettre au boulot rapidement sur notre chantier.

Samedi dernier, le 10 mai (pour ceux qui, comme moi, aiment les choses claires et nettes), de retour d'une petite semaine de wacances au Cap Ferret, Fabienne et William nous ont rendu visite. Je les ai donc accompagnés sur notre terrain pour une petite visite guidée.
Accès fermé par les grandes planches vissées décrites dans un article précédent. Pas le bon embout sur ma visseuse. Gasp. Heureusement, en passant par le couloir de 50cm qui nous sépare de la voisine de droite, puis, en se glissant sous la dalle, on peut accéder à "l'intérieur" de la maison.

Et là, mortecouille!, le chantier n'avait pas avancé depuis le mardi précédent (et, par extension, le vendredi encore précédent, voire le mardi encore d'avant - les plus psychopathes d'entre nous pourront retrouver les dates en se référant aux paragraphes précédents).



William est enthousiaste (Fabienne aussi mais ça se voit moins).

Tant que je suis là avec mon appareil photo, autant faire quelques prises de vues inédites.







Bon et ce mardi (le 13 mai donc), réunion de chantier avec appareil photo, architecte, coordinateur, charpentier et... couvreur !
Ce dernier s'est remis au boulot la veille et quelques bacs-acier supplémentaires sont venu garnir notre toit. La chambre et la salle à manger sont toujours à ciel ouvert mais cuisine et bureaux sont entièrement couverts.





Mais être couvert de bac-acier ne veut pas dire être au sec... On a eu droit à une grosse saucée avec petits grêlons et ça coule :



La structure est en bois imputrescible et ce n'est pas gênant qu'elle soit resté plusieurs semaines soumise aux intempéries (un peu trop fréquentes à mon gout ces derniers-temps).





Fabien était sur le chemin pendant cette mini-tempête, à vélo sur le pont de pierre.
Il est arrivé légèrement détrempé.

Sinon, j'avais remarqué quelques trucs pas nets dans le couloir de 50cm.
Des bouts d'isolants qui débordent et des découpes de bardage assez dégueulasses...





C'est juste que le travail n'est pas fini, il manque encore des pièces de bois qui viendront recouvrir les découpes dégueus et les morceaux d'isolant.
Et on en profitera pour fermer le passage secret emprunté par Fabienne, William et votre serviteur.
Bien. Me voilà rassuré.
Par contre, je m'aperçois que, au fond du couloir, le bardage déborde sur la parcelle de la voisine...!
Fabien avait pourtant fourni le plan de géomètre au charpentier et la limite de propriété y était bien précisée. Il va falloir lui demander de défaire pour refaire cette zone !
Pas question de laisser en l'état.

Sinon, quelques informations en vrac :
Malgré ces petits retards successifs des uns et des autres (enfin, du charpentier et du couvreur), la livraison fin septembre est toujours possible. Le planning initial prévoyait de la marge. Bonne nouvelle. Bon, moi, je table toujours sur fin octobre quand même !

On a choisi le plaquiste (ça ne sera évidemment pas le charpentier).

Pas impossible que ce soit également un autre prestataire qui s'occupe des terrasses vu que le charpentier n'a toujours pas remis son devis (demandé au début du chantier...).

Les poteaux (bois pour ceux cachés dans les cloisons et métal pour les visibles) seront posés cette semaine (enfin... vu que c'est le charpentier qui l'a dit, on n'est pas vraiment sûr, hein.).

Pas besoin d'acheter l'ardoise pour le sol avant début juillet.

Sinon, pendant ce temps, je m'occupe bien du Cochon 311 du Hell's Fire Club.
J'ai rajouté des voix sur des enregistrements de répète et j'ai fait de belles images. Personnellement, j'adooore :













Merci de votre attention, @ bientôt pour de nouvelles aventures.

vendredi 2 mai 2014

Les mesures exactes

(ou presque !)

Aujourd'hui, avec Fabien, nous nous sommes rendus sur place, nous avons pris les mesures exactes (ou presque !) et marqué au sol l'emplacement des cloisons pour s'assurer que nos plans collent à la dure réalité de la dalle de béton (ou l'inverse, je ne sais plus...).

A part quelques petites surprises sans gravité, toutes les pièces de la maison correspondent à nos prévisions. Nous allons pouvoir placer nos meubles et les zones de rotation de la chaise roulante partout où nécessaire.

C'est quand même bizarre qu'il y ait autant de différences (même si elles ne sont pas dramatiques) entre les plans et la réalité...
Par exemple, le jardin du fond semble bien plus petit en vrai que ce qui était prévu alors que la longueur totale de la partie habitation correspond bien aux plans. Est-ce que la parcelle fait bien la surface annoncée ? Est-ce que, entre l'achat du terrain et aujourd'hui, la planète terre s'est rabougrie telle la mandarine oubliée derrière un meuble en 2002 ? A vérifier ultérieurement...
Et pourquoi la patio de la cuisine n'est-il pas calé avec l'escalier ?
Erreur du maçon ou faille spatio-temporelle ?
Je pense que la première option est la plus probable dans les deux cas (mais je peux me tromper et le monde est peut-être devenu fou sans que je m'en aperçoive).

Mais ne nous plaignons pas, les différences constatées (à part le jardin) sont plutôt à notre avantage : la chambre est un peu grande que prévu, de même que le couloir d'entrée et le bureau de Christine.
Et lorsqu'on a moins de surface (pour la salle de bain), on a trouvé le moyen de récupérer quelques centimètres ici ou là et nos aménagements tiennent comme prévu.



Comme le plan sur lequel j'ai noté les mesures est un peu... bowdélique, je l'ai vite remis au propre sur photoshop :



Et envoyé le tout par mail à Fabien pour qu'il mette à jour les plans.

Nous avons utilisé un décamètre, un octomètre, un crayon-spécial, des morceaux de bois et notre intelligence sur-humaine pour faire les marquages au sol :





Ma-gni-fique.





Comme les charpentiers étaient sur place aujourd'hui (et pas avant-hier comme annoncé par leur patron lors de la dernière réunion de chantier... ça continue !), Fabien a fait un petit point avec eux.





Le couvreur n'a pas encore posé tous les bacs-acier (sans doute à cause de la pluie, il fait vraiment un temps de marde en ce moment sur Bordeaux), mais ça a quand même un peu avancé, la preuve par l'image :







Et voici encore quelques autres vues, vous ne serez pas venus pour rien.













Allez, bon week-end.