mardi 25 février 2014

ça pousse !

Un peu comme le jardinier regarde pousser ses salades (ou ses tomates ou ses courgettes ou ses fraisiers ou bien le légume ou le fruit de son choix, après tout, il fait ce qu'il veut!), je regarde pousser notre maison... Et vous aussi !





Presque plus de tas de parpaings "bip-bip" sur le terrain.


Plein de petits murets à la place.

Les murets sont pour la plupart arrivés à maturité (à peu près 1m20 de hauteur). Je rappelle aux retardataires, aux mous du bulbe et à ceux qui cumulent que ces murets n'en sont pas et qu'ils seront au final sous le plancher, lequel sera donc à 1m20 de hauteur.

Ici, Fabien est à la hauteur du futur sol de la maison.



"Moins l'épaisseur de la future dalle béton, des isolants, de la chape liquide - qui recouvrira les tuyaux de chauffage au sol - et du revêtement de sol." dit d'une voix grêle, aigüe et irritante le petit fayot du premier rang dans ma tête. "Oui, tu as raison, Jean-Kevin" lui réponds-je avec patience, toujours dans ma tête.

On a pratiqué des petites ouvertures sur certains "murets" de façon à pouvoir se glisser dans le vide-sanitaire et circuler (accroupi ou en rampant) sous toute la maison.





A priori, on ne le fera pas tous les jours (quoique ça demande plus ample réflexion).
Mais ça pourra aussi servir si jamais on décide de faire passer de nouveaux tuyaux ou câbles (par lubie ou par besoin).

Il y a aussi d'autres ouvertures plus petites qui ne serviront qu'à ventiler le vide-sanitaire (pour le confort des nombreux arachnides et autres scolopendres qui y vivront d'ici peu, à moins qu'il n'y ait une autre raison ? oui, il y a certainement une raison technique...). On peut voir deux de ces aérations lorsqu'on regarde, par exemple et au hasard des clichés, depuis le fond du jardin :



On en voit même trois si on regarde bien... (et on voit aussi Fabien qui fait coucou avec son document)

La dalle béton du garage est en place.



Il a plu dessus, juste après sa pose, ce qui lui donne cet aspect grumeleux pas très net :



Le mur de façade côté rue commence à grandir, lui, il atteindra bien les 4 mètres 50 de hauteur.
Bientôt mon bureau à cet endroit...



La semaine prochaine, les maçons placeront des petites poutres entre chaque muret.
Entre ces petites poutres viendront des espèces de petits bacs en parpaing.
La dalle béton de la partie non-inondable de la maison sera coulée dans ces petits bacs.

Si tout va bien, on verra ça mardi prochain...

mardi 18 février 2014

La poétique des longrines et des parpaings

Mardi 18 février, deuxième réunion de chantier.
Je rencontre le maçon, M.Moreira, très sympathique et professionnel.



Ici, M.Moreira récupère du truc gluant dans une brouette pour fixer des parpaings entre eux...

L'électricien (en fait le voisin d'en face) était aussi présent pour se mettre d'accord avec le maçon et Fabien sur l'emplacement des goulottes enterrées sous la dalle qui relieront le compteur EDF à notre tableau électrique. On en a profité pour discuter de quelques histoires de copropriété, comme la rétro-cession des voiries à la mairie, la lenteur de réaction du promoteur ou la distribution du courrier.
Très sympa aussi mais je ne l'ai pas pris en photo...

Le chantier avance bien et, après les fondations enterrées, les premiers éléments sortent enfin du sol :







Bon, au premier coup d'oeil, on voit surtout des tas de terre et des tas de parpaings. Mais on remarque aussi comme des petits chemins bétonnés (soit dit en passant fort bienvenus pour éviter la gadoue sur les chaussures).
En fait, ce ne sont évidemment pas des petits chemins mais ce sont... les longrines (alleluïa).
Les longrines sont des poutres en béton armé qui relient entre eux les micropieux (qu'on peut toujours repérer aux tiges de métal tordues qui en sortent).

C'est aussi (bien qu'avec une légère différence orthographique) une chanson formidable de la Northwest Coast, comme "Louie Louie", dont c'est d'ailleurs un plagiat :

The Express Long Green

The Kingsmen Long Green



Mais revenons à nos moutons de construction.
Les plus attentifs auront remarqué que, sur certaines longrines, il y a du ferraillage qui dépasse alors que d'autres sont toutes nues...
Bien vu l'aveugle !
Mais sais-tu pourquoi, l'aveugle ?
Sur les toutes-nues-toutes-plates, les maçons vont poser des rangs de parpaings pour arriver au 1,20m de hauteur imposé par le PPRI (le quoi ? Le PPRI, le Plan de Prévention des Risques d'Inondation, voyons).
Les mal-coiffées accueilleront directement la dalle de la zone en rez-de-chaussée-inondable, le garage.



Sur le superbe cliché ci-dessus, on peut admirer une longrine chevelue et une longrine chauve.

Sur cet autre non-moins superbe photo, gros plan sur une chevelue :



Les esprits chafoins diront que pour du neuf, ça semble déjà vieux et sale.
Je répondrais, "ce n'est pas faux".



Mais j'ajouterai : "ce n'est pas grave, l'important c'est que ce soit costaud". Et ça l'est.



Le jardin a été légèrement ré-haussé avec la terre creusée pour placer les longrines.
Yapuka amener sa chaise longue !

Lundi dernier, une entreprise missionnée par le promoteur qui nous a vendu le terrain a (enfin) mis en place notre raccordement aux égouts, le voilà :



Pendant l'heure et demi qu'a duré la réunion, les deux employés de M.Moreira ont monté 2 rangs de parpaings contre le mur de notre voisin de gauche (dont la façade a été protégée par des morceaux de polystyrène, on n'est jamais trop prudent) :



De superbes parpaings Bip-bip :



Allez, une dernière série de photos pour la route :











A la semaine prochaine.

mardi 4 février 2014

Première réunion de chantier

Aujourd'hui, première réunion de chantier.
De chantier à l'arrêt en fait vu qu'il n'y a aucun ouvrier sur place !
Mais toutes les platines (qui n'en sont en fait pas, je vous essplique ça plus bas) sont installées.
Visiblement, le maçon a préféré travailler hier (sous la pluie) plutôt qu'aujourd'hui (au soleil).
En tout cas, maintenant, il faut attendre que le béton sèche (et avec le climat qu'on a en ce moment, ça risque d'être un peu long...).



Même si aujourd'hui il fait très beau (et on voit que notre jardin sera au soleil, au moins en partie), ça ne devrait malheureusement pas durer.
Croisons les doigts pour que les intempéries ne mettent pas en péril le planning du chantier...

Revenons à nos platines qui n'en sont pas.
En vérité je vous le dit, ce sont des "têtes de pieux" ou encore des "massifs" mais ça ne change rien à leur rôle : assurer le support des longrines.
Des longrines ?
Oui, et j'y reviendrai le moment venu.

En attendant, faisons un petit tour du terrain.
Une petite échelle permet de descendre dans les petits trous qui accueillent les têtes de pieux :



Ce qu'on peut prendre au premier coup d'oeil pour un cimetière américain est en fait une chaise.



Il ne s'agit pas d'une chaise sur laquelle l'ouvrier fatigué vient poser son derrière quelques instants pour récupérer, non.
La chaise permet de visualiser la limite de la dalle. Elle est placée entre 20 et 30cm au delà de cette limite.



En creusant, les maçons sont tombés sur des câbles et des fourreaux dont on ne connait ni l'origine ni la destination. Mais qu'importe! ils n'ont rien à faire sous notre terrain et ne méritent que d'être traqués et détruits jusqu'au dernier.
Bon... on se contentera sans doute de les mépriser souverainement et de construire par-dessus.

Pendant la réunion, Pierre a contacté le géomètre du promoteur pour savoir où est placé ce satané pot de raccordement pour les eaux usées. A priori, il est sous la terre battue du trottoir à gauche de notre terrain. Sa position est à priori indiquée sur le plan de récolement, lequel plan est à priori en notre possession. Bref, à priori, on devrait être en mesure de le déterrer et d'y brancher nos évacuations !

A la semaine prochaine.

lundi 3 février 2014

Les fondations

Vendredi 31 janvier 2014 midi, réunion avec Fabien l'architecte et Pierre le coordinateur de travaux qui confirme que les maçons ont bien démarré les fondations la veille, donc le 30 janvier, donc 10 jours après la date prévue... Allez, positivons : ça y est, c'est parti pour de bon !
Retard provoqué par le sale temps qui arrose presque non-stop la région depuis plus d'une semaine.
Avec les grandes marées, Bordeaux a été inondé et plus particulièrement... le quartier de la Bastide !
J'ai surveillé le site de Sud-Ouest quotidiennement (et presque toutes les heures) pour savoir précisément quelles zones étaient concernées. Ouf, ça n'est pas arrivé jusqu'à notre terrain. L'endroit le plus crainteux de la Bastide est situé à gauche de l'avenue Thiers (et nous, on est à droite), du côté du jardin botanique et plus particulièrement sur les quais (évidemment).



Bref, contrairement au quartier nord de la Bastide qu'on voit ci-dessus sous l'eau, pas d'inondation rue de la Benauge.

Par contre, la pluie n'a pas épargné le terrain... Les maçons en chient des parpaings (et ça doit faire mal) : ils ont dû installer une pompe pour évacuer l'eau des trous qu'ils creusent et dans lesquels ils travaillent.
Mais bon, ils avancent et plusieurs platines ont été faites.
Mais au fait, c'est quoi une platine ?
C'est ça :



Les maçons creusent autours des micro-pieux et les entourent d'une bonne dose de béton armé qu'on appelle une platine (enfin, si j'ai bien compris).
C'est magnifique, encore plus beau que les micro-pieux...

Ce dimanche 2 février de l'an 2014, il a cessé de pleuvoir pendant quelques heures et, après avoir bien rigolé au spectacle "La Ferme des Concombres" de Patrick Robine, nous nous sommes rendus sur place pour constater les avancées et admirer les platines :





On se tâte... Est-ce qu'on garde la piscine ?



Le jardin commence à prendre forme (mais pas forcément sa forme définitive) :



Même chose pour le patio de la chambre :



Christine, qui n'avait pas vu le terrain depuis plusieurs mois, a pu l'admirer depuis la voiture :



La première réunion de chantier se tiendra mardi 4 février, demain, à 11h.
C'est parti pour quelques mois de réunions hebdomadaires (et quelques mois de mises à jour hebdomadaires de cet excellent blog et quelques mois d'arrachages de cheveux et quelques mois de frustrations déceptives et quelques mois de satisfactions intenses).

@ demain !