mardi 18 février 2014

La poétique des longrines et des parpaings

Mardi 18 février, deuxième réunion de chantier.
Je rencontre le maçon, M.Moreira, très sympathique et professionnel.



Ici, M.Moreira récupère du truc gluant dans une brouette pour fixer des parpaings entre eux...

L'électricien (en fait le voisin d'en face) était aussi présent pour se mettre d'accord avec le maçon et Fabien sur l'emplacement des goulottes enterrées sous la dalle qui relieront le compteur EDF à notre tableau électrique. On en a profité pour discuter de quelques histoires de copropriété, comme la rétro-cession des voiries à la mairie, la lenteur de réaction du promoteur ou la distribution du courrier.
Très sympa aussi mais je ne l'ai pas pris en photo...

Le chantier avance bien et, après les fondations enterrées, les premiers éléments sortent enfin du sol :







Bon, au premier coup d'oeil, on voit surtout des tas de terre et des tas de parpaings. Mais on remarque aussi comme des petits chemins bétonnés (soit dit en passant fort bienvenus pour éviter la gadoue sur les chaussures).
En fait, ce ne sont évidemment pas des petits chemins mais ce sont... les longrines (alleluïa).
Les longrines sont des poutres en béton armé qui relient entre eux les micropieux (qu'on peut toujours repérer aux tiges de métal tordues qui en sortent).

C'est aussi (bien qu'avec une légère différence orthographique) une chanson formidable de la Northwest Coast, comme "Louie Louie", dont c'est d'ailleurs un plagiat :

The Express Long Green

The Kingsmen Long Green



Mais revenons à nos moutons de construction.
Les plus attentifs auront remarqué que, sur certaines longrines, il y a du ferraillage qui dépasse alors que d'autres sont toutes nues...
Bien vu l'aveugle !
Mais sais-tu pourquoi, l'aveugle ?
Sur les toutes-nues-toutes-plates, les maçons vont poser des rangs de parpaings pour arriver au 1,20m de hauteur imposé par le PPRI (le quoi ? Le PPRI, le Plan de Prévention des Risques d'Inondation, voyons).
Les mal-coiffées accueilleront directement la dalle de la zone en rez-de-chaussée-inondable, le garage.



Sur le superbe cliché ci-dessus, on peut admirer une longrine chevelue et une longrine chauve.

Sur cet autre non-moins superbe photo, gros plan sur une chevelue :



Les esprits chafoins diront que pour du neuf, ça semble déjà vieux et sale.
Je répondrais, "ce n'est pas faux".



Mais j'ajouterai : "ce n'est pas grave, l'important c'est que ce soit costaud". Et ça l'est.



Le jardin a été légèrement ré-haussé avec la terre creusée pour placer les longrines.
Yapuka amener sa chaise longue !

Lundi dernier, une entreprise missionnée par le promoteur qui nous a vendu le terrain a (enfin) mis en place notre raccordement aux égouts, le voilà :



Pendant l'heure et demi qu'a duré la réunion, les deux employés de M.Moreira ont monté 2 rangs de parpaings contre le mur de notre voisin de gauche (dont la façade a été protégée par des morceaux de polystyrène, on n'est jamais trop prudent) :



De superbes parpaings Bip-bip :



Allez, une dernière série de photos pour la route :











A la semaine prochaine.

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